L’essentiel sur le Bepos

Alors que la consommation électrique des bâtiments a augmenté de 83% au cours des 60 dernières années, le Bepos ou « bâtiment à énergie positive » va s’imposer à l’horizon 2020 pour cadrer la construction des nouveaux bâtiments. Le point sur le sujet.
Dimanche 17 février 2019
bepos
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Alors que la consommation électrique des bâtiments a augmenté de 83% au cours des 60 dernières années, le Bepos ou « bâtiment à énergie positive » va s’imposer à l’horizon 2020 pour cadrer la construction des nouveaux bâtiments. Le point sur le sujet.
 

Après la RT 2012, le Bepos

Alors que la Règlementation Thermique 2012 a permis de diviser par trois la consommation énergétique des constructions neuves par rapport à la RT 2005/2007, le Bepos va aller encore plus loin. D’après l'article 4 de la loi de programmation du 3 août 2009 (dite Grenelle), les Bepos « devront présenter, sauf exception, une consommation d'énergie primaire inférieure à la quantité d'énergie renouvelable produite ». Dans le détail, si le bâtiment à énergie positive se doit de disposer d’une architecture bioclimatique et être équipé de solutions thermiques et électriques performantes, il doit également agir sur le comportement écoresponsable des personnes qui l’occupent.
 

En quoi consiste le Bepos ?

Bien qu’il n’existe pas encore de définition réglementaire précise des Bepos, le label « Energie + Carbone -» a été créé pour accompagner les maîtres d’œuvre et d’ouvrage pendant la période d’expérimentation, qui devrait s’achever en 2020. Plus précisément la méthode de calcul « RT 2020 » reprend les coefficients Bbio, Cep et Tic déjà présents dans la RT 2012, et ajoute trois nouveaux indicateurs : le BEPOS, la DIES et l’indicateur « carbone ».
 
Le Bepos correspond à la différence, exprimée en énergie primaire, entre la quantité d’énergie ni renouvelable ni de récupération consommée par le bâtiment et la quantité d’énergie renouvelable ou de récupération produite et exportée par le bâtiment et ses espaces attenants. La DIES prend en compte de son côté l’hygrométrie et le confort adaptatif. Enfin, l’indicateur « Carbone » représente quant à lui le bilan carbone de la vie du bâtiment.
 
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